jeudi 28 juin 2012

Vogue Tales

Koissé ?
Time Management, magasin de la Fashion

Mézencor ?
Servir les clients qui se présentent  en leur confectionnant la fringue de leurs rêves, le tout dans une ambiance steampunk.

Premières impressions
Ce casual game est l'un de mes préférés. J'y ai joué il y a un moment (il est sorti en 2008) mais j'en garde un très (très) bon souvenir. Les graphismes sont d'enfer, la jouabilité au top et les graphismes sont d'enfer (euh...). Le thème steampunk (XIXème siècle, machines à vapeur, wikipedia est ton amie) n'est pas fréquent dans les jeux qui préfèrent le classique med-fan ou le contemporain/futuriste donc là, je me suis régalée.

Images
La petite histoire : Wendy est donc couturière (on n'échappe jamais à la petite histoire) et elle se fait chouraver les secrets de grand-mère pour devenir la nouvelle Galliano (mais sans les dérapages alcoolisés, c'est le plus dur). Elle part à la poursuite du péquenaud et en chemin, ben, elle bosse parce qu'on est pas chez les Bisounours.
Écran de jeu : les clients sont sur le canapé à gauche, demandant une nippe. On attrape le modèle en bas, on le colle sur le rouleau de tissu de la bonne couleur en haut, on ajoute éventuellement des froufrous à droite et hop, on encaisse. A l'aise Blaise.
Magasin : comme souvent dans ce genre de jeu, entre chaque niveau, un magasin est disponible pour dépenser les pépètes gagnées auparavant. On achète des équipements dans le but d'améliorer ses performances pour gagner encore plus de pépètes.
Les clients : chaque type de client est présenté avec des indices sur la façon de le traiter en jeu. Par exemple, celui-ci n'a pas de patience et doit être servi rapidement sinon il fout le feu à la baraque (en gros).
Ecran de jeu plus avancé : l'un des derniers niveaux. Plus de clients, plus d'options, c'est normalement le moment où on se met à cliquer partout. Frenzy !
Carte : pour Vogue Tales, 40 niveaux répartis en 4 lieux différents (avec la Tour Eiffel qui scintille). Rien d'insurmontable, 40 niveaux, c'est ni trop long ni trop court.
Le dernier niveau : vaincu avec brio, évidemment.
Écran de fin : qui laissait présager une suite. Pas de nouvelles de Vogue Tales 2 à ce jour.

Au final :
J'adore ce jeu non seulement pour ses graphismes mais aussi pour sa jouabilité, son ambiance, tout. Nevosoft (le développeur) est responsable des séries My Kingdom for the Princess et Farm Craft (dont je reparlerai), des gens qui savent un peu ce qu'ils font donc.
Je recommande chaudement !

Fiche technique :
Nom : Vogue Tales
Éditeur : Big Fish Games (USA)
Développeur : Nevosoft (Russie)
Date de sortie : février 2008
Type de jeu / nombre de niveaux : Time management / 40

dimanche 17 juin 2012

Burger Bustle 2 Ellie's Organics

Koissé ? 
Time management, gestion de restaurant

Mézencor ?
Des objectifs à remplir pour chaque niveau (vendre tant de big macs, servir x clients) dans un temps limité (plus vite fini, plus de thunes).

Premières impressions
Comme le premier opus, Burger Bustle n'est pas un jeu pour épileptiques. Faut cliquer comme des neuneus partout et il est très difficile de passer les niveaux dans le temps imparti. Et ça, ça me frustre (non, en vrai, ça m'agace au plus haut point).

Images et précisions

Écran d'accueil : voir tout en haut du message, je vais pas coller la même image 36 fois, ça va bien.
Déjà la madame avec son sourire Colgate, elle fait peur. Ensuite, pas le choix du mode de jeu. Premier signe d'agacement.
La petite histoire : Ellie est serveuse dans un resto de la World Company. Elle se rend compte que son patron est un enfoiré qui préfère le pognon à la qualité de la bouffe. Outrée devant tant de capitalisme méchanceté, elle décide d'ouvrir un mcdo bio avec l'aide de petits poneys.
La carte des niveaux : Ellie est une serveuse niaise mais comme toute Américaine, elle a de l'ambition (et déjà le sourire ultra brite, c'est toujours ça d'économisé). Elle va donc ouvrir ses bouges bio all around the world. Les points gagnés chaque niveau permettent de gravir les échelons de la renommée (purée, c'est beau). Pour l'instant, Ginette est au niveau des pâquerettes. 
Objectifs : chaque niveau a des objectifs à atteindre. S'ils sont remplis dans le temps imparti, on gagne pas mal de points. Sinon on reste un pauvre loser de la frite.
Awards : à chaque foi que l'on dépasse un concurrent dans le classement, on gagne un trophée qui est sensé nous faciliter la vie. Morale : écrase tes petits camarades, c'est bon pour ton karma.
Écrans de jeu : par exemple, le dernier niveau. On fabrique les burgers (en bas), on les stuff éventuellement en fonction des desideratas des clients (sur la gauche) et on ajoute des desserts (à droite), toujours si Kevin ou Mme Cupinsé a envie (il y a différents styles de clients).
On peut aussi acheter des gens aka engager du personnel pour remplir les postes de travail et aller plus vite. C'est la base du truc. Pas acheter des gens mais aller vite, toujours plus vite.
Pour comparer, le premier niveau où les stations de travail sont quasiment toutes fermées.
Score final : mon résultat, une fois avalés tous les niveaux. Je suis dans les 10 premiers mais ce fut laborieux (et pas exempt de grognements divers et variés).
Aide : il y a des pages d'aide, plutôt bien faites et bien fournies.
LE truc qui m'agace : on ne peut jouer en relax que si on s'est tapé tous les niveaux et si on finit 1er ou 2ème. Donc une fois qu'on est devenu dingue et spasmophile, on peut éventuellement envisager de recommencer mais coolos. Y'a une couille dans le pâté, les gens...

Au final :
Oué oué oué. Ce jeu aurait pu être bien, voir très bien mais il a des défauts rédhibitoires pour moi. Ou alors, je sais pas jouer (mais ça m'étonnerait).

Fiche technique :

Nom : Burger Bustle 2 Ellie's Organics
Éditeur : Big Fish Games (USA)
Développeur : Sulus Games (Russie)
Date de sortie : mai 2012
Type de jeu : Time Management
Nombre de niveaux : 64 pour le monde classique, plus un mode survival et relax (pour ceux qui arriveront à les débloquer).

dimanche 20 mai 2012

Built a Lot 7 Fairy Tales

Koissé ?
Time management, construction. Le chiffre 7 est une indication de la bonne santé de la série.

Mézencor ? 
Au début de chaque niveau, des objectifs à remplir. Par exemple, construire x boui-bouis, amasser x pépètes. Pas d'innovations transcendantales pour cet opus, classique classique aka boring.

Premières impressions 
Une mécanique bien rodée, éprouvée par les six jeux précédents. Les graphismes sont réussis que ce soit la prairie (Meadows) ou la ville (suis pas allée plus loin, boring boring I said).
Bon avouons-le tout de suite, je ne suis pas une grande fan de ce type de casual games mais je me suis laissée tenter cette fois en me disant : "ouah, Fairy Tales, ça va être chouette et original et kawai et trodelabal !". Et ben, même pas. Les décors changent par rapport aux anciens épisodes et c'est tout. Je ne suis pas emballée un pet.

Images et précisions
Ce ne sont pas mes captures, paumées mais des emprunts du net)
 Écran de sélection : le tuto est sommaire mais il existe et il présente la mécanique du jeu (qui n'est pas bien compliquée). On est obligé de se taper l'intégralité de la campagne pour accéder aux autres modes. Je peux le comprendre pour l'expert, moins pour le bac à sable (Quick Play).
La fameuse Prairie (Meadows en vo). Alors oui, c'est très joli  mais par exemple, le peinturlurage des bâtiments est tellement réussi qu'il donne l'impression d'avoir été fini avec Paint.
La bicoque fumante en bas est l’œuvre d'un dragon qui apparaît aléatoirement pour te cramer ta famille. Pas de délabrement dans Fairy Tales mais un Targaryen pop-up (© Games of Thrones).
La ville de Casse-Noisettes. Encore une fois, les graphismes sont beaux, ça bouge, ça fait du bruit mais ils auraient pu au moins faire des skins différents pour les bâtiments upgradés. A part les petites étoiles, aucun changement, strônul.

Au final
Bof.
C'est joli (j'ai du l'écrire vingt fois) mais ça ne m'a pas sauvé de l'ennui.

vendredi 13 avril 2012

Les jeux terminés depuis..euh...un moment

J'ai fait le compte : 121 jeux terminés.
Je me suis dit : impossible de tout reviewer, je vais faire une liste comme pour les pourris.
Je commence la liste et je m'arrête sur quasiment tous. Je ne peux pas les balancer dans le grand oblivion de la corbeille sans parler de certains. Maintenant, demain, dans 5 ans...
Dans le doute, je vais faire la liste quand même.
  • 1 Penguin 100 cases
  • 2 Tasty
  • 3 Days Amulet Secret
  • 3 Days Zoo Mystery
  • 4 Elements 2
  • 7 Wonders Magical Mystery Tour
  •  A Girl in the City
  • A Kingdom for Keflings
  • Age of Enigma - The Secret of the Sixth Ghost
  • Alice in Wonderland
  • All My Gods
  • Allora and the Broken Portal
  • Amelie's Cafe Summer Time
  • Anka
  • Avalon
  • Avenue Flo 2
  • Awakening The Dreamless Castle
  • Aztec Tribe
  • Ballvill The Beginning
  • Be A King 2
  • Big Foot Chasing Shadows
  • Brunhilda
  • Buried in Time
  • Cake Shop 2
  • Cake Shop 3
  • Cave Quest
  • Club Paradise
  • Columbus Ghost of the Mystery Stone
  • Crop Busters
  • Crop Circles Mystery
  • Dancing Craze
  • Delicious 5 Emily's Holiday Season
  • Delicious 6 Emily's Childhood Memories
  • Delicious 7 Emily's True Love
  • Diner Dash 5 Boom
  • Dragon Keeper
  • Drawn The Painted Tower
  • Drawn 2 Dark Flight
  • DreamWoods 2
  • Echoes of Sorrow
  • Elemental The Magic Key
  • Elementary My Dear Majesty
  • Escape from Lost Island
  • F.A.C.E.S.
  • Fairy Maids
  • Family Farm
  • Family Vacation California
  • Fantastic Creations House of Brass
  • Farm Mania 2
  • Farm Mania 3 Hot Vacation
  • Farmscapes
  • Fiona Finch and the Finest Flowers
  • Fishdom 2
  • Gardenscapes
  • Ghost Towns The Cats of Ulthar
  • Golden Trails Western Rush
  • Golden Trails 2
  • Gourmania 2 Great Expectations
  • Great Adventures Lost in Mountains
  • Guardians of Magic Amanda's Awakening
  • Haunted Domains
  • Heart's Medecine Season 1
  • Hello Venice
  • Heroes of Hellas
  • Hobby Farm
  • Hodgepodge Hollow
  • Hotel Dash
  • Hotel Dash 2
  • Island Tribe
  • Jack of all Tribes
  • Jane's Hotel Mania
  • King's Legacy
  • Kuros
  • Life Quest
  • Lisa's Fleet Flight
  • Lost Continent Pack
  • Margrave The Curse of the Severed Heart
  • Mary Key Andrews The Fixer Upper
  • Million Dollar Quest
  • Mortimer Beckett and the Lost King
  •  Mortimer Beckett and the Time Paradox
  • Mother Nature
  • Muse
  • My Kingdom for the Princess
  • Natural Threat Ominous Shores
  • Nick Chase 2 The Deadly Diamond
  • Oddly Enough Pied Piper
  • Otherworld Spring of Shadows
  • Potion Bar
  • Roads of Rome
  • Roads of Rome 2
  • Robin's Quest
  • Sally's Studio
  • Settlement Colossus
  • Shaolin Mystery Tale of the Jade Dragon
  • Shop it up
  • Shop-n-Spree
  • Simplz Zoo
  • Snark Busters
  • Sphera
  • Stray Souls Dollhouse Story
  • Supermarket Management
  • Teddy Factory
  • The Enchanted Kingdom Elisa's Adventure
  • The Exorcist
  • The Fool
  • The Goddess Chronicles
  • The Heritage
  • The Mirror Mysteries
  • The Surprising Adventures of Munchausen
  • Three Cards to Dead Time
  • Time to Hurry Nicole's Story
  • Trio The Great Settlement
  • Vogue Tales
  • Wispa Forest
  • World of Zellians
  • Youda Farmer 2 Save the Village
  • Youda Farmer 3 Seasons
  • Youda Mystery The Stanwick Legacy
  • Yummy Drink Factory

Les jeux pas top depuis la dernière fois que je suis venue par ici.

Or donc, je n'ai pas foutu les pieds ici depuis au moins 2 ans si pas 3.
J'ai joué à des tas de trucs, des biens, des très bien, des sans doute pas mal mais pas pour moi et des grosses daubes. 
Donc je vais carrément faire une liste des jeux terminés et bien et une autre des jeux pas top. Sans photos, sans commentaires, juste pour me servir de pense-bête.
Et on commence par les choses qui fâchent : les daubes.
  • A Day in the Woods
  • Academagia
  • Alice in Wonderland
  • Angelo
  • Atlantic Journey - The Lost Brother 
  • Atlantis Mysteries of Ancient Inventors
  • Aztec Tribe New Land (le 1er était très bien, celui-ci était très chiant)
  • Barnyard Sherlock Hooves
  • Beach Box
  • Bear's Dream
  • Between The Worlds 2
  • Bubble Town
  • Candy Cane Factory (ma version était buggée, ça m'a énervé)
  • Carly Sock It (basée sur une émission américaine, pour les filles roses à paillettes de 12 ans)
  • Cat Wash
  • Celtic Lore
  • Cookie Domination
  • Cooking Mama Kills Animals (la version gore du célèbre jeu DS mais même pas drôle)
  • Country Town
  • Egypt Secret of Five Gods
  • Elves Inc
  • Farm (là, y'a recherche dans le titre)
  • Fill Up 2
  • Frat House : The Perfect Score
  • Frozen Kingdom
  • Fruits Inc
  • Glimmer
  • Gotcha Celebrity Secrets
  • Great Adventure Christmas Edition
  • Guardian Dragons
  • Gwen the Magic Nanny
  • Habitat Rescue Lion's Pride
  • Hell's Kitchen
  • Inca Quest
  • King's Smith
  • Long Distance Love
  • Lost Chronicles Fall of Caesar
  • Magic Encyclopaedia 3
  • Magic Life
  • Mah-jongg Dimensions Deluxe 2
  • My Life Story
  • Oceanis
  • Pet Playground
  • Pet Rush 2
  • Plumeboom Park
  • Road to Riches 2
  • Rolling Spells
  • School House Shuffle
  • The Hanging Gardens of Babylon
  • Throne of Olympus
  • Trick or Travel
  • Tropical Fish Shop
  • Tropical Fish Shop 2
  • Villa Banana
  • Virtual City
  • Virtual City 2 Paradise Resort
  • Whispers
  • Woodville
  • Youda Fairy
  • Youda Survivor
  • Youda Survivor 2 (et oui, 3 Youda. On peut pas faire génial à chaque fois)
  •  

    mardi 10 novembre 2009

    Crack ploch

    Un de mes disques durs n'a pas voulu démarrer ce week-end, ce petit enfoiré. Bon, j'en ai profité pour installer Se*ven et il est trôbô. Mais c'est pas le sujet.

    J'ai donc une petite centaine de p'tits jeux en carafe sur un disque dur. Alors oui, les données sont accessibles mais je ne peux pas lancer les programmes sans tout réinstaller. La merdasse intégrale.

    Donc, les reviews, au rythme déjà erratique, reprendront mais sur des bases saines. Un jeu installé puis fini puis reviewé puis un autre jeu installé puis fini puis... enfin vous avez saisi le principe.

    Donc messieurs les développeurs, on se bouge et on sort des jeux intéressants. Genre Little Folk of Faery, en voilà un jeu qu'il est bien, qu'il était presque fini et qu'il est si loooiiiinnn maintenant...

    jeudi 3 septembre 2009

    Amelie's Café

    Nous voilà chez Amélie. Comme très souvent (quasi tout le temps), j’ai choisi un dash. Mais qu’est-ce qu’un dash ? C’est un time management mais spécialisé dans la gestion d’un magasin. Il me semble que le terme vient de Diner Dash, le premier vrai gros carton du p’tit jeu, devenu un classique et multiplement décliné. Donc ici, un dash et le nom laisse peu de doute sur le style de magasin.
    La petite histoire.
    Aaaaaaah ! La petite histoire. Alors vous avez un oncle, un grand père qui vous refile son business pourri parce que vraiment il n’en peut plus de lutter contre la mégacorp locale alors que, quand même, le service et les produits sont tellement meilleurs. Les gens sont des ingrats. Ici, Papy en a juste marre des poivrots matinaux et des râleuses qui veulent des milk-shakes pas gras. Il part faire le tour du monde et vous propulse à la tête de son café. Le pire : il vous nargue régulièrement avec des cartes postales de ses vacances. Enflure.

    Le tutoriel, c’est super important. Apprendre comment fonctionne le jeu, savoir où cliquer et quand. Les tuto doivent être bien faits, faciles à comprendre et pas trop chiants. Parce qu’un pop-up toutes les 3 secondes avec une grosse flèche clignotante qui hurle « clique là glandu ! », ça use vite.

    Les pages d’aide, comme le tuto, sont bien faites, très claires et très complètes. Pour une fois que les concepteurs ont fait un effort, faut le noter.
    Alors là, attention ! Le design de la demoiselle !

    On pourrait renommer le jeu en Roulduku(©Sorcière)’s Café. Elle est à moitié à pwal, nous montre nibards et arrière-train en alternance (pour pas lasser sans doute) et donc elle tortille du croupion tout au long de son service.
    Un élément classique, voir indispensable.

    La carte permet à la fois de savoir combien de niveaux sont disponibles (et donc d’avoir une idée de la durée de vie du jeu) mais elle offre aussi la possibilité de retenter les niveaux si on n’a pas gagné assez de sous.

    Roulduku’s Café a un système de bonus assez original. Plus on réussit d’actions et de commandes, plus on les enchaîne, plus on gagne des « pastilles » de bonus. Voilà à quoi ça ressemble :
    Un bonus se déclenche quand on réussit à réunir trois pastilles identiques. C’est un élément très important du gameplay. Une bonne gestion peut vous sauver un niveau.

    À côté de chaque poste de travail, il y a une petite jauge verte. Aucun rapport avec une maladie contagieuse. Non les cuistots n’ont pas le choléra, rahlala, mauvais esprit. La jauge indique le taux de craderie. Si le poste est trop craspec, le cuistot arrête de bosser. Il faut lui dire de nettoyer parce qu’il n’aura pas l’idée tout seul. Il préfèrera baigner dans sa crasse, râler er croiser les bras que dégainer une éponge. Le petit personnel, faut tout le temps être derrière.

    Plus Roulduku progresse en chiffre d’affaires, plus le café change d’allure. Et on change même de café. Les différences sont pas monstrueuses entre chacun, c’est un peu dommage.
    Le mode « Career » n’est pas le seul proposé. On peut aussi choisir le « Survival » : jouer aussi longtemps que possible, en gros tant que les clients mécontents n’ont pas foutu le feu au resto. Ce qui peut arriver assez vite.



    Un écran de jeu dans le dernier niveau et la carte des scores.
    Pour résumer :
    Les plus :
    - Des pages d’aide très bien faites
    - Un design soigné pour ne pas dire léché
    - Un gameplay simple avec un petit gout de reviens-y.
    Les moins :
    - Il est difficile d’obtenir le niveau expert sur pas mal de niveaux
    - Il y a peu d’upgrades, que ce soit pour les cuistots ou pour le restaurant.

    Je recommande chaudement.

    La galerie complète se trouve ici.

    mardi 19 mai 2009

    Farm Mania



    Nous sommes en présence d'un jeu de "gestion" d'une ferme. Par "gestion", je veux dire qu'en fait, on gère rien du tout, on clique juste un peu partout, le plus vite possible, c'est mieux.

    Commençons par le commencement... Tout petit jeu qui se respecte, surtout les time management, doit avoir sa petite histoire d'introduction. Nous avons donc ici une bd, un peu mochasse faut bien l'avouer.


    Anna part donc aider Pépé que son lumbago désespère (je raconte n'importe quoi pour éviter de faire une remarque désobligeante sur la blonde) parce qu'elle aime bien marcher dans la bouillasse des champs et ramasser le fumier des vaches. (Ceci n'est pas de la vulgarité, c'est la nature).
    Nous avons donc ici :


    la demoiselle au milieu d'un champ vide. Premier objectif : faire pousser des citrouilles, ça tombe bien, c'est bientôt Halloween. Pour l'instant, c'est simplissime mais bon, on est là pour apprendre. Chaque niveau présente des objectifs à atteindre :


    Vous pouvez voir sur la capture une horloge, là-haut, dans le coin. Farm Mania se décline en deux modes de jeu : un mode arcade (chronométré) et un mode casual (sans chrono). Pour ma part, comme je ne joue pas pour perdre, j'ai enchainé les niveaux en mode casual.


    Au début (ou à la fin, comme on veut) de chaque niveau, on peut acheter des améliorations pour Anna et Pépé. Certains éléments sont obligatoires pour progresser (les choux sur la capture). Rien d'insurmontable, les niveaux sont bien calculés, vous avez de quoi acheter tous ces machins sans problème pour avancer dans le jeu.

    Farm Mania n'échappe pas non plus à la carte de progression :


    plutôt jolie d'ailleurs. Un bon point pour ce jeu, son design. Les animaux sont bien représentés, les bruits plutôt marrants et les personnages bien animés.
    Pour éviter de lasser, régulièrement arrivent des niveaux bonus comme celui-ci :


    Sont cachés dans le décor des moutons et des veaux. Celui qui a eu l'idée et qui a dessiné ça est un gros vicelard, on en trouve facilement la moitié, on rame sur le dernier quart mais le vrai dernier bestiaux, han, jamais on le trouve ! Petit point négatif, une fois le temps écoulé, on passe directement au niveau suivant sans nous révéler la cachette que l'on a raté. Un peu frustrant.

    Les niveaux s'enchainent facilement (trop facilement?), de nouveaux éléments viennent s'ajouter (ruches, vaches...), des produits plus complexes sont à élaborer à partir d'œufs, de farine, de fruits. Dans les derniers niveaux, l'écran de jeu ressemble à ça :


    Ouéééé, j'ai des biquettes et un pick-up ! Stroclasse !

    Pour résumer :
    Les moins :
    - en mode casual; j'ai trouvé le jeu trop facile, il n'y a aucun moyen de se planter, faut vraiment avoir deux mains gauche et un demi-neurone pour ne pas y arriver. J'ai recommencé en mode chronométré, là aussi, très peu de difficultés. C'est plaisant un moment mais un peu de challenge bien dosé, c'est pas mal aussi.
    - on achète certaines améliorations à prix d'or. Les unes sont utiles (le pshitt anti-mites pour les fruits), les autres bof. Par exemple, avoir le pick-up est pratique pour sa plus grande contenance mais il revient aussi vite du marché que Johnny le livreur du début avec son vélo. Pitêtre qu'il est dopé, Johnny, j'en sais rien, c'est vrai qu'il a un tee-shirt jaune...
    Les plus :
    - les activités sont variées, les produits aussi (laine, miel, yaourts, lait...)
    - le design est très chouette, les maisonnettes sont rigolotes comme Mémé qui court partout pour faire gâteaux et écharpes, au contraire de Pépé qui ne glande rien...
    - le gameplay est réussi parce que simple. Pas besoin de cliquer droit en appuyant sur trois touches avec le petit doigt tout en faisant un triple Luzt piqué.

    Mon verdict : je recommande !

    Festival de la daube


    Bienvenue au festival de la daube !
    Pas de recettes gastronomiques de nos régions mais bien des petits jeux du oueb tout pourris, tout moisis !
    Parce qu'il faut pas croire que je ne vais parler que des jeux qu'ils sont bien, attention, je mets aussi en garde contre la daube, la grosse, celle qui colle aux semelles et qu'on regrette pendant trois générations d'avoir eu un jour sur son disque dur.

    Première fournée aujourd'hui, trois bouses.

    Veuillez acclamer Crazy Burger !

    Déjà, lui et moi, ça partait mal. Pas seulement parce qu'il veut me faire faire des burgers (comme si j'en faisais pas assez au boulot) mais bien parce qu'il est buggé, mais alors jusqu'au trognon. Et le trognon d'un burger, c'est pas reluisant, je parle en professionnelle...
    Qu'à cela ne tienne, je persévère (je suis une fille un peu obstinée, presque pas mais un petit peu).

    Ah, ça va un peu mieux. On peut choisir un avatar, ça va pas péter bien loin, on a le choix entre garçon ou fille mais c'est déjà mieux que rien. Ensuite, je note qu'on peut éventuellement jouer à deux? Ou alors, on pourrait sauvegarder deux profils différents. Et ça, c'est très peu. Bénéfice du doute, on peut jouer à deux.
    Jouons donc...

    Okeeeeeeyyyy. Ça commence direct, pas de tutoriel, à peine on sait comment on bouge la demoiselle. Et koikondoifer? Ben, tu sais pas, personne ne le sait, Huguette, sors l'encens, les tarots et la boule de cristal, je suis toute perdue.
    Donc on a des clients qui arrivent. On peut prendre un plateau à côté de la caisse, on peut cuire des steaks sur le gril mais bon, j'ai pas trouvé comme parler aux clients, ce qui est un peu con, j'ai pas trouvé comment mettre des trucs sur le plateau, ce qui est un peu con aussi, bref, j'ai pas trouvé comment jouer à ce jeu tout merdique.
    Ça commençait à bien me courir cette histoire quand tout d'un coup :

    Paf le chien. Le plus drôle, qui ne se voit pas sur la capture, c'est que ma petite nénette en se déplaçant fait se déplacer et s'agrandir le gros machin noir. Arrêtons là les frais, le jeu est pourri.

    Verdict : de la grosse daube...

    Poursuivons avec Santa inc.

    Bon, un jeu sur Noël, j'ai du le rater l'année dernière mais apparemment, j'aurai du continuer de le rater. Le principe est archi classique : le petit gros en rouge doit assembler les commandes de Noyel des pitis nenfants et il ne doit pas se planter sous peine de mort de rien, on sait pas et on veut pas savoir.

    Déjà, le décor qui troue le cul. Devant tant de recherche, de design, de choix harmonieux des couleurs, je reste sans voix. Ou pas. C'est vilain. Mais sinon, comme précédemment, koikondoifer?

    Ça se précise. On doit récupérer les bons jouets pour les bons enfants et si possible mettre les commandes pour filles dans un emballage rose, les commandes pour garçons dans un emballage bleu. Je ne sais pas qui doit recevoir les verts ou les jaunes, peut-être les pitits nenfants trolls, va savoir Charles.
    Franchement... non seulement c'est moche mais en plus la jouabilité est ignoble et c'est moche. Le Père Noël a une tronche de vieux alcolo sur le retour et je sais pas si je l'ai dit mais c'est moche.

    Verdict : de la grosse daube...

    Achevons ce premier round daubesque avec Café Waitress.

    Enfin je crois que c'est Café Waitress parce que je l'ai viré tellement vite que je suis même pas sûre de me souvenir correctement du nom, c'est dire.

    On se fout de ma gueule!! Qu'est-ce que c'est que cette merdasse??
    Un jeu en flash (j'ai rien contre les jeux en flash, j'en connais des très chouettes) mais là, on atteint des sommets ou plutôt des abysses... Le principe : le café est tout en longueur et on le fait défiler en bougeant la girafe (non mais vous avez vu le cou qu'ils lui ont collé?). Des clients arrivent, on le voit à l’icône de la table qui change, on prend leur commande, on va voir le cuistot, on attend, on récupère la commande, on la porte au client, on attend, il se casse, on récupère les sous, on jette l'assiette à la poubelle.
    Nan mais les mecs, on est arrivé au XXIème siècle, au web 2.0, faut plus me faire un jeu aussi pourri. Je l'ai limite pris pour une attaque personnelle.
    Bref, ne nous étalons pas plus longtemps sur cette affaire douloureuse et donnons notre avis.

    Verdict : grosse grosse daube...

    Je vais m'arrêter là pour les bouses ce soir, j'en ai encore plein d'autres mais il vaut mieux ne pas être trop gourmand et ces petites choses, il faut les consommer avec modération.