jeudi 3 septembre 2009

Amelie's Café

Nous voilà chez Amélie. Comme très souvent (quasi tout le temps), j’ai choisi un dash. Mais qu’est-ce qu’un dash ? C’est un time management mais spécialisé dans la gestion d’un magasin. Il me semble que le terme vient de Diner Dash, le premier vrai gros carton du p’tit jeu, devenu un classique et multiplement décliné. Donc ici, un dash et le nom laisse peu de doute sur le style de magasin.
La petite histoire.
Aaaaaaah ! La petite histoire. Alors vous avez un oncle, un grand père qui vous refile son business pourri parce que vraiment il n’en peut plus de lutter contre la mégacorp locale alors que, quand même, le service et les produits sont tellement meilleurs. Les gens sont des ingrats. Ici, Papy en a juste marre des poivrots matinaux et des râleuses qui veulent des milk-shakes pas gras. Il part faire le tour du monde et vous propulse à la tête de son café. Le pire : il vous nargue régulièrement avec des cartes postales de ses vacances. Enflure.

Le tutoriel, c’est super important. Apprendre comment fonctionne le jeu, savoir où cliquer et quand. Les tuto doivent être bien faits, faciles à comprendre et pas trop chiants. Parce qu’un pop-up toutes les 3 secondes avec une grosse flèche clignotante qui hurle « clique là glandu ! », ça use vite.

Les pages d’aide, comme le tuto, sont bien faites, très claires et très complètes. Pour une fois que les concepteurs ont fait un effort, faut le noter.
Alors là, attention ! Le design de la demoiselle !

On pourrait renommer le jeu en Roulduku(©Sorcière)’s Café. Elle est à moitié à pwal, nous montre nibards et arrière-train en alternance (pour pas lasser sans doute) et donc elle tortille du croupion tout au long de son service.
Un élément classique, voir indispensable.

La carte permet à la fois de savoir combien de niveaux sont disponibles (et donc d’avoir une idée de la durée de vie du jeu) mais elle offre aussi la possibilité de retenter les niveaux si on n’a pas gagné assez de sous.

Roulduku’s Café a un système de bonus assez original. Plus on réussit d’actions et de commandes, plus on les enchaîne, plus on gagne des « pastilles » de bonus. Voilà à quoi ça ressemble :
Un bonus se déclenche quand on réussit à réunir trois pastilles identiques. C’est un élément très important du gameplay. Une bonne gestion peut vous sauver un niveau.

À côté de chaque poste de travail, il y a une petite jauge verte. Aucun rapport avec une maladie contagieuse. Non les cuistots n’ont pas le choléra, rahlala, mauvais esprit. La jauge indique le taux de craderie. Si le poste est trop craspec, le cuistot arrête de bosser. Il faut lui dire de nettoyer parce qu’il n’aura pas l’idée tout seul. Il préfèrera baigner dans sa crasse, râler er croiser les bras que dégainer une éponge. Le petit personnel, faut tout le temps être derrière.

Plus Roulduku progresse en chiffre d’affaires, plus le café change d’allure. Et on change même de café. Les différences sont pas monstrueuses entre chacun, c’est un peu dommage.
Le mode « Career » n’est pas le seul proposé. On peut aussi choisir le « Survival » : jouer aussi longtemps que possible, en gros tant que les clients mécontents n’ont pas foutu le feu au resto. Ce qui peut arriver assez vite.



Un écran de jeu dans le dernier niveau et la carte des scores.
Pour résumer :
Les plus :
- Des pages d’aide très bien faites
- Un design soigné pour ne pas dire léché
- Un gameplay simple avec un petit gout de reviens-y.
Les moins :
- Il est difficile d’obtenir le niveau expert sur pas mal de niveaux
- Il y a peu d’upgrades, que ce soit pour les cuistots ou pour le restaurant.

Je recommande chaudement.

La galerie complète se trouve ici.