mardi 10 novembre 2009

Crack ploch

Un de mes disques durs n'a pas voulu démarrer ce week-end, ce petit enfoiré. Bon, j'en ai profité pour installer Se*ven et il est trôbô. Mais c'est pas le sujet.

J'ai donc une petite centaine de p'tits jeux en carafe sur un disque dur. Alors oui, les données sont accessibles mais je ne peux pas lancer les programmes sans tout réinstaller. La merdasse intégrale.

Donc, les reviews, au rythme déjà erratique, reprendront mais sur des bases saines. Un jeu installé puis fini puis reviewé puis un autre jeu installé puis fini puis... enfin vous avez saisi le principe.

Donc messieurs les développeurs, on se bouge et on sort des jeux intéressants. Genre Little Folk of Faery, en voilà un jeu qu'il est bien, qu'il était presque fini et qu'il est si loooiiiinnn maintenant...

jeudi 3 septembre 2009

Amelie's Café

Nous voilà chez Amélie. Comme très souvent (quasi tout le temps), j’ai choisi un dash. Mais qu’est-ce qu’un dash ? C’est un time management mais spécialisé dans la gestion d’un magasin. Il me semble que le terme vient de Diner Dash, le premier vrai gros carton du p’tit jeu, devenu un classique et multiplement décliné. Donc ici, un dash et le nom laisse peu de doute sur le style de magasin.
La petite histoire.
Aaaaaaah ! La petite histoire. Alors vous avez un oncle, un grand père qui vous refile son business pourri parce que vraiment il n’en peut plus de lutter contre la mégacorp locale alors que, quand même, le service et les produits sont tellement meilleurs. Les gens sont des ingrats. Ici, Papy en a juste marre des poivrots matinaux et des râleuses qui veulent des milk-shakes pas gras. Il part faire le tour du monde et vous propulse à la tête de son café. Le pire : il vous nargue régulièrement avec des cartes postales de ses vacances. Enflure.

Le tutoriel, c’est super important. Apprendre comment fonctionne le jeu, savoir où cliquer et quand. Les tuto doivent être bien faits, faciles à comprendre et pas trop chiants. Parce qu’un pop-up toutes les 3 secondes avec une grosse flèche clignotante qui hurle « clique là glandu ! », ça use vite.

Les pages d’aide, comme le tuto, sont bien faites, très claires et très complètes. Pour une fois que les concepteurs ont fait un effort, faut le noter.
Alors là, attention ! Le design de la demoiselle !

On pourrait renommer le jeu en Roulduku(©Sorcière)’s Café. Elle est à moitié à pwal, nous montre nibards et arrière-train en alternance (pour pas lasser sans doute) et donc elle tortille du croupion tout au long de son service.
Un élément classique, voir indispensable.

La carte permet à la fois de savoir combien de niveaux sont disponibles (et donc d’avoir une idée de la durée de vie du jeu) mais elle offre aussi la possibilité de retenter les niveaux si on n’a pas gagné assez de sous.

Roulduku’s Café a un système de bonus assez original. Plus on réussit d’actions et de commandes, plus on les enchaîne, plus on gagne des « pastilles » de bonus. Voilà à quoi ça ressemble :
Un bonus se déclenche quand on réussit à réunir trois pastilles identiques. C’est un élément très important du gameplay. Une bonne gestion peut vous sauver un niveau.

À côté de chaque poste de travail, il y a une petite jauge verte. Aucun rapport avec une maladie contagieuse. Non les cuistots n’ont pas le choléra, rahlala, mauvais esprit. La jauge indique le taux de craderie. Si le poste est trop craspec, le cuistot arrête de bosser. Il faut lui dire de nettoyer parce qu’il n’aura pas l’idée tout seul. Il préfèrera baigner dans sa crasse, râler er croiser les bras que dégainer une éponge. Le petit personnel, faut tout le temps être derrière.

Plus Roulduku progresse en chiffre d’affaires, plus le café change d’allure. Et on change même de café. Les différences sont pas monstrueuses entre chacun, c’est un peu dommage.
Le mode « Career » n’est pas le seul proposé. On peut aussi choisir le « Survival » : jouer aussi longtemps que possible, en gros tant que les clients mécontents n’ont pas foutu le feu au resto. Ce qui peut arriver assez vite.



Un écran de jeu dans le dernier niveau et la carte des scores.
Pour résumer :
Les plus :
- Des pages d’aide très bien faites
- Un design soigné pour ne pas dire léché
- Un gameplay simple avec un petit gout de reviens-y.
Les moins :
- Il est difficile d’obtenir le niveau expert sur pas mal de niveaux
- Il y a peu d’upgrades, que ce soit pour les cuistots ou pour le restaurant.

Je recommande chaudement.

La galerie complète se trouve ici.

mardi 19 mai 2009

Farm Mania



Nous sommes en présence d'un jeu de "gestion" d'une ferme. Par "gestion", je veux dire qu'en fait, on gère rien du tout, on clique juste un peu partout, le plus vite possible, c'est mieux.

Commençons par le commencement... Tout petit jeu qui se respecte, surtout les time management, doit avoir sa petite histoire d'introduction. Nous avons donc ici une bd, un peu mochasse faut bien l'avouer.


Anna part donc aider Pépé que son lumbago désespère (je raconte n'importe quoi pour éviter de faire une remarque désobligeante sur la blonde) parce qu'elle aime bien marcher dans la bouillasse des champs et ramasser le fumier des vaches. (Ceci n'est pas de la vulgarité, c'est la nature).
Nous avons donc ici :


la demoiselle au milieu d'un champ vide. Premier objectif : faire pousser des citrouilles, ça tombe bien, c'est bientôt Halloween. Pour l'instant, c'est simplissime mais bon, on est là pour apprendre. Chaque niveau présente des objectifs à atteindre :


Vous pouvez voir sur la capture une horloge, là-haut, dans le coin. Farm Mania se décline en deux modes de jeu : un mode arcade (chronométré) et un mode casual (sans chrono). Pour ma part, comme je ne joue pas pour perdre, j'ai enchainé les niveaux en mode casual.


Au début (ou à la fin, comme on veut) de chaque niveau, on peut acheter des améliorations pour Anna et Pépé. Certains éléments sont obligatoires pour progresser (les choux sur la capture). Rien d'insurmontable, les niveaux sont bien calculés, vous avez de quoi acheter tous ces machins sans problème pour avancer dans le jeu.

Farm Mania n'échappe pas non plus à la carte de progression :


plutôt jolie d'ailleurs. Un bon point pour ce jeu, son design. Les animaux sont bien représentés, les bruits plutôt marrants et les personnages bien animés.
Pour éviter de lasser, régulièrement arrivent des niveaux bonus comme celui-ci :


Sont cachés dans le décor des moutons et des veaux. Celui qui a eu l'idée et qui a dessiné ça est un gros vicelard, on en trouve facilement la moitié, on rame sur le dernier quart mais le vrai dernier bestiaux, han, jamais on le trouve ! Petit point négatif, une fois le temps écoulé, on passe directement au niveau suivant sans nous révéler la cachette que l'on a raté. Un peu frustrant.

Les niveaux s'enchainent facilement (trop facilement?), de nouveaux éléments viennent s'ajouter (ruches, vaches...), des produits plus complexes sont à élaborer à partir d'œufs, de farine, de fruits. Dans les derniers niveaux, l'écran de jeu ressemble à ça :


Ouéééé, j'ai des biquettes et un pick-up ! Stroclasse !

Pour résumer :
Les moins :
- en mode casual; j'ai trouvé le jeu trop facile, il n'y a aucun moyen de se planter, faut vraiment avoir deux mains gauche et un demi-neurone pour ne pas y arriver. J'ai recommencé en mode chronométré, là aussi, très peu de difficultés. C'est plaisant un moment mais un peu de challenge bien dosé, c'est pas mal aussi.
- on achète certaines améliorations à prix d'or. Les unes sont utiles (le pshitt anti-mites pour les fruits), les autres bof. Par exemple, avoir le pick-up est pratique pour sa plus grande contenance mais il revient aussi vite du marché que Johnny le livreur du début avec son vélo. Pitêtre qu'il est dopé, Johnny, j'en sais rien, c'est vrai qu'il a un tee-shirt jaune...
Les plus :
- les activités sont variées, les produits aussi (laine, miel, yaourts, lait...)
- le design est très chouette, les maisonnettes sont rigolotes comme Mémé qui court partout pour faire gâteaux et écharpes, au contraire de Pépé qui ne glande rien...
- le gameplay est réussi parce que simple. Pas besoin de cliquer droit en appuyant sur trois touches avec le petit doigt tout en faisant un triple Luzt piqué.

Mon verdict : je recommande !

Festival de la daube


Bienvenue au festival de la daube !
Pas de recettes gastronomiques de nos régions mais bien des petits jeux du oueb tout pourris, tout moisis !
Parce qu'il faut pas croire que je ne vais parler que des jeux qu'ils sont bien, attention, je mets aussi en garde contre la daube, la grosse, celle qui colle aux semelles et qu'on regrette pendant trois générations d'avoir eu un jour sur son disque dur.

Première fournée aujourd'hui, trois bouses.

Veuillez acclamer Crazy Burger !

Déjà, lui et moi, ça partait mal. Pas seulement parce qu'il veut me faire faire des burgers (comme si j'en faisais pas assez au boulot) mais bien parce qu'il est buggé, mais alors jusqu'au trognon. Et le trognon d'un burger, c'est pas reluisant, je parle en professionnelle...
Qu'à cela ne tienne, je persévère (je suis une fille un peu obstinée, presque pas mais un petit peu).

Ah, ça va un peu mieux. On peut choisir un avatar, ça va pas péter bien loin, on a le choix entre garçon ou fille mais c'est déjà mieux que rien. Ensuite, je note qu'on peut éventuellement jouer à deux? Ou alors, on pourrait sauvegarder deux profils différents. Et ça, c'est très peu. Bénéfice du doute, on peut jouer à deux.
Jouons donc...

Okeeeeeeyyyy. Ça commence direct, pas de tutoriel, à peine on sait comment on bouge la demoiselle. Et koikondoifer? Ben, tu sais pas, personne ne le sait, Huguette, sors l'encens, les tarots et la boule de cristal, je suis toute perdue.
Donc on a des clients qui arrivent. On peut prendre un plateau à côté de la caisse, on peut cuire des steaks sur le gril mais bon, j'ai pas trouvé comme parler aux clients, ce qui est un peu con, j'ai pas trouvé comment mettre des trucs sur le plateau, ce qui est un peu con aussi, bref, j'ai pas trouvé comment jouer à ce jeu tout merdique.
Ça commençait à bien me courir cette histoire quand tout d'un coup :

Paf le chien. Le plus drôle, qui ne se voit pas sur la capture, c'est que ma petite nénette en se déplaçant fait se déplacer et s'agrandir le gros machin noir. Arrêtons là les frais, le jeu est pourri.

Verdict : de la grosse daube...

Poursuivons avec Santa inc.

Bon, un jeu sur Noël, j'ai du le rater l'année dernière mais apparemment, j'aurai du continuer de le rater. Le principe est archi classique : le petit gros en rouge doit assembler les commandes de Noyel des pitis nenfants et il ne doit pas se planter sous peine de mort de rien, on sait pas et on veut pas savoir.

Déjà, le décor qui troue le cul. Devant tant de recherche, de design, de choix harmonieux des couleurs, je reste sans voix. Ou pas. C'est vilain. Mais sinon, comme précédemment, koikondoifer?

Ça se précise. On doit récupérer les bons jouets pour les bons enfants et si possible mettre les commandes pour filles dans un emballage rose, les commandes pour garçons dans un emballage bleu. Je ne sais pas qui doit recevoir les verts ou les jaunes, peut-être les pitits nenfants trolls, va savoir Charles.
Franchement... non seulement c'est moche mais en plus la jouabilité est ignoble et c'est moche. Le Père Noël a une tronche de vieux alcolo sur le retour et je sais pas si je l'ai dit mais c'est moche.

Verdict : de la grosse daube...

Achevons ce premier round daubesque avec Café Waitress.

Enfin je crois que c'est Café Waitress parce que je l'ai viré tellement vite que je suis même pas sûre de me souvenir correctement du nom, c'est dire.

On se fout de ma gueule!! Qu'est-ce que c'est que cette merdasse??
Un jeu en flash (j'ai rien contre les jeux en flash, j'en connais des très chouettes) mais là, on atteint des sommets ou plutôt des abysses... Le principe : le café est tout en longueur et on le fait défiler en bougeant la girafe (non mais vous avez vu le cou qu'ils lui ont collé?). Des clients arrivent, on le voit à l’icône de la table qui change, on prend leur commande, on va voir le cuistot, on attend, on récupère la commande, on la porte au client, on attend, il se casse, on récupère les sous, on jette l'assiette à la poubelle.
Nan mais les mecs, on est arrivé au XXIème siècle, au web 2.0, faut plus me faire un jeu aussi pourri. Je l'ai limite pris pour une attaque personnelle.
Bref, ne nous étalons pas plus longtemps sur cette affaire douloureuse et donnons notre avis.

Verdict : grosse grosse daube...

Je vais m'arrêter là pour les bouses ce soir, j'en ai encore plein d'autres mais il vaut mieux ne pas être trop gourmand et ces petites choses, il faut les consommer avec modération.

Delicious Emily's Tea Garden

Aaaah, Delicious. J'aime beaucoup. J'ai joué au premier, au deuxième, à l'édition spéciale Noël et maintenant voilà qu'arrive sur nos écrans Delicious Emily's Tea Garden, soit le quatrième.

J'aime beaucoup le design de ces jeux, une 2D (en fait les personnages sont tout plats), très dessin. Et il faut encore une fois cliquer partout dans un resto.
Donc on retrouve la même ambiance, le même principe de jeu (cliquer sur les produits puis sur les clients puis sur la caisse) et les mêmes personnages : la femme d'affaire stressée, le touriste, les nenfants et... et...

les petits vieux (la vieille à chien surtout, ma préférée) qui mettent trente plombes pour tout, choisir, manger, se caser. Une vraie plaie. Des vieux quoi.

Bon, faut pas se voiler la face, tout cela ressemble furieusement à la franchise des Diner Dash. Toujours le même jeu, seuls les décors changent. Çà veut pas dire que c'est pourri, il y a juste un gros "je surfe sur la vague" ou "on ne change pas une équipe qui gagne" qui se met à clignoter devant mes yeux, assortis d'un "vous êtes des grosses vaches à lait, donnez nous votre code de CB"...

Bon, là, au moins, on sait où on va et tooooouuuuut le chemin à parcourir.

Et il y a même une salle des trophées avec des plantes qui poussent au fur et à mesure des prouesses accomplies. Ça change un peu de la sempiternelle médaille ou de la coupe des champions pourrave.

On peut aussi enchainer les actions à l'avance en cliquant partout (un truc que j'adore faire). Petit défaut : rien n'indique dans quel ordre on a cliqué et quand on a le cerveau qui fuit, ben, ça peut poser problème. On ne peut pas non plus annuler une chaîne d'actions (ou alors j'ai pas trouvé), ce qui est un petit peu con.
Les niveaux sont assez longs et un peu chiants au début (on ne fait pas grand chose) mais très vite, les clients affluent et cela devient très dynamique.

Encore un décorateur gladiateur. Et en plus, il est Français, François... C'est dingue, les Français sont soit des peigne-culs à baffer soit efféminés au dernier degré (stade Zaza de la Cage aux folles) soit les deux.

Des petites nouveautés quand même pour cet opus :
- les réservations par téléphone qui rajoutent pas mal de piment et de sueur car il faut jongler avec les clients présents et les tables à réserver. Bonne trouvaille.
- la souris qui sort du plancher...

Cette saleté de souris (qu'est-ce qu'elle fout dans un resto, je vous le demande?) est présente dans tous les niveaux du jeu. Elle couine et il faut lui cliquer la face. Bon, j'ai triché, j'ai fait des captures d'écran, j'ai mis sur pause et j'ai cherché peinard. Là, par exemple, elle est à droite, derrière le tonneau.

La petite histoire est mignonette (aka cucul à souhait), Emily a même un soupirant, Brad le gosbô de la plage :

Là, il essaie d'impressionner une pauvre fille en lui crachant des flammes à la figure.

Une fois un resto complété, on peut y accéder dans un autre mode de jeu, sans limite de temps, le but étant de récolter le maximum de thunes avant d'avoir trop de mécontents. Mais j'ai pas trop testé, j'en avais un peu marre d'Emily...

Verdict : comme ses prédécesseurs dans la série des Delicious, Emily's Tea Garden est un jeu très bien fait, la difficulté progressive des niveaux est bien dosée, les graphismes sont bons, le gameplay est bon, les sons sont bons... (sauras-tu reconnaître la référence hautement culturelle de cette phrase?). Je recommande !

Cake Shop

Aujourd'hui, prems à se voir décortiquer : Cake Shop.Une blondasse sort de la fac, envoie une lettre de motivation toute pourrite et est engagée pour devenir Café Manager. Voyons voir...

Premier niveau assez facile : empiler des tranches de cake de couleurs différentes en fonction des désidératas des clients. Les piles de gâteaux se régénèrent d'elles-même et les clients n'apparaissent qu'un à la fois. Pour l'instant, c'est un peu chiant mais persévérons...

Présentation du niveau : pas d'objectifs à atteindre, assez rare, seulement en faire le plus possible dans le temps imparti et là, vous pouvez voir que j'ai la classe. On trouve par contre un indice de "mood" (elle est déprimée la serveuse?) et de "mastery". En gros, plus on a de pourboires, plus on devient balèze et on peut acheter des améliorations à un black en salopette qui visiblement aime les films de gladiateurs (mais j'ai paumé la capture d'écran).
Côté graphismes et sons, c'est très chouette, ils ont fait des efforts les Russes (je dis Russes parce que dans la liste déroulante des crédits, ils s'appellent tous Serguei ou Ekaterina). Ah oui, ne comptez pas sur moi pour commenter les musiques, je les coupe toujours parce que la lobotomie, oui mais à petites doses.
Alors la blondasse déprime, sa maison (et sa môman sans doute) lui manque. Qu'à cela ne tienne, sa patronne la met en relation avec un autre amateur de salopette et c'est parti pour le chantier de construction. Il faut que la serveuse soit dans un bon mood sinon c'est la cata au pays des capuccino.

Ouhlala, un trou dans le sol, c'est trôbôôôôôô. Pfff, cagole...

Petit à petit, on achète de nouveaux appareils pour la boutique, diversifiant l'offre et donc on se met à cliquer partout à la fois. Ça commence à devenir intéressant. Il faut jongler entre les sous que l'on met dans le magasin et ceux pour la maison mais au final, tout va dans la poche de l'internationale des gladiateurs en salopette...
Seul problème : pas d'objectifs, pas de carte récapitulant les niveaux à faire (un beau parcours du village de bouseux à Hollywood) donc euh... ça s'arrête quand? Quand la maison est finie? Quand le café a toutes les améliorations? Quand les deux salopettes vont se marier en Californie?

La maison progresse, pas le choix, à la fin de chaque niveau, la blonde (j'ai oublié son nom) pousse des soupirs à fendre l'âme et ça me crispe donc je lui fais des escaliers. Cherchez pas, c'est boréal...

Les niveaux sont assez courts, demandent un peu de coordination et de concentration mais rien d'infaisable. Quelques astuces :
- au début de chaque niveau, avant l'arrivée du premier client, vous avez quelques secondes pour lancer un produit d'avance de chaque. Préparez les, c'est toujours ça de gagné.
- faites les gâteaux en dernier. Dans une commande gatal, coca, barbapapa, on fait la barbapapa en premier (on en relance une et on prend celle faite d'avance), le coca (pareil que Miguel) et enfin on empile le gatal. Ça a plutôt bien fonctionné pour moi.

Verdict : bon petit jeu, je recommande même s'il est très vite fini.

Koikes les petits jeux?

Je suis une vraie grosse fan de "petits jeux", ces jeux qui fleurissent sur le oueb et auxquels on peut jouer une heure gratos, sans même filer son numéro de cate bleue. Donc je joue, vraiment beaucoup mais j'en ai jamais parlé. Pas parce que j'ai honte mais ça s'est pas trouvé. Je ne joue pas à tout, je sélectionne, je trie, je suis impitoyable. Par exemple, je ne joue pas :
- aux jeux de lettres parce que de 1, je suis nulle (dyslexie mon beau pays) et de 2, c'est en anglais (même si je suis fluent, faut pas déconner).
- aux jeux de plateformes. Je dois avoir été traumatisée par Super Mario sur ma vieille NES, fallait sauter partout pour trouver les passages secrets et ça, ça me gonfle.
- aux hidden objects. Jeux assez fameux et très à la mode en ce moment, j'y joue très très peu parce que si je ne trouve pas le fameux bidule caché dans les trois secondes, ça m'agace et une fois agacée, c'est foutu, plus jamais je ne veux entendre parler de toi, jeu pourri.
Mais alors à quoi je joue? De temps en temps, un petit shoot'em up parce que ça détend, un peu plus souvent un match-3 (où il faut associer des éléments pour les faire disparaitre d'une grille, grosso modo) mais la plupart du temps (tout le temps en vrai), je joue à ce que nos amis grands bretons appellent les time management. ou les dashs. On y dirige une entreprise (souvent de bouffe) et il faut courir (cliquer) partout parce que les clients sont pas contents et qu'ils ne veulent pas attendre (parce que les gens, même dans la vraie vie, ils font pas la différence entre rapide et instantané). La petite histoire de présentation est souvent la même : Bidula (99% du temps, c'est une nana) sort de l'école, est passionnée par un truc et décide de monter sa propre boîte. Et hop, en avant pour une expansion mondiale.
Mais moi, ça m'amuse. Donc je me lance dans les chroniques. Enfin pour aujourd'hui, on verra demain, j'en aurais peut-être déjà marre...

essai

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